De nos jours, le travail et plus particulièrement les condition de travail sont de plus en plus soumis à la réflexion. En moyenne, les français passent 8 heures par jour au travail, soit 1/3 de leur journée. Vous l’aurez compris, il est donc important d’avoir des conditions de travail idéales, permettant d’allier confort, services et, plus important encore, échanges entre collaborateurs. Les lieux de travail se transformant de plus en plus en véritables lieux de vie, on ne parle ainsi plus de conditions de travail mais de qualité de vie au travail
La France est loin d’être le seul pays dans lequel cette condition a son importance. En effet, les pays nordiques sont les leaders mondiaux dans cette démarche (Suède, Danemark), devant l’Inde, les USA ou encore la Chine. Mais pourquoi une entreprise a tout intérêt à développer sa politique de travail sur la qualité de vie au travail ? Un premier élément de réponse très simple : on observe un gain de productivité, une augmentation de l’engagement et des performances des employés et enfin, la réduction du taux d’absentéisme au travail. Vous l’aurez compris, la qualité de vie au travail devient ainsi un enjeu clé pour tout chef d’entreprise regardant sur la croissance et désireux de développer l’engagement de ses collaborateurs.
Afin de comprendre comment développer la qualité de vie au travail, on s’intéresse au cas des 2 leaders mondiaux, en l’occurence la Suède et le Danemark :
En France, selon une étude menée par l’Observatoire Actineo, 87% des français ne se disent pas satisfaits de leurs conditions de travail, dont 37% qui déclarent penser que leur manager ne se préoccupe guère de leurs conditions de travail.
Du côté de la Suède, on adopte un management à la cool, avec des journées assez ‘light’. En effet, les suèdois ne travaillent plus 8 mais 6 heures par jour, donnant ainsi plus d’espace à la vie sociale et aux activités personnelles. L’objectif de ce management est de réduire le stress, augmenter la motivation et l’efficacité des collaborateurs. Pour ce faire, les entreprises locales font en sorte de réduire les distraction des salariés pendant dans la journée et ainsi, réduire le nombre de réunion improductives par exemple.
Au Danemark, un peu dans la même lignée, les journées ne sont plus évaluées au nombre d’heures mais au nombre de tâches. Vous l’aurez compris, les danois s’attaquent directement à la productivité et à l’efficacité de cette manière. De plus, les collaborateurs se voient confier plus de confiance, plus de travaux impliquant l’intégralité de l’équipe, favorisant ainsi la cohésion et les échanges sociaux. On remarque aussi des facilités à adopter le télétravail plus importantes dans les pays nordiques, qui est aujourd’hui un sujet relativement nouveau en France.
