Le monde du Co-Working est régit par les entrepreneurs, les free-lance, les start up et les indépendants et à l’heure où l’information est disponible partout, à n’importe quelle heure et n’importe quand, l’autodidaxie n’a jamais autant faite parler d’elle. Être autodidacte, c’est apprendre par soi même, sans être encadré et en total autonomie.
Souvent considéré comme des personnes motivées et ambitieuses, les autodidactes ont une longueur d’avance pour réussir. En tant que Co-Working, nous nous sommes penchés sur le sujet des personnes qui rythment notre quotidien au travail.
Notre société et outils évoluent à vitesse grand V, la concurrence se fait sévère, et certains secteurs comme le marketing, la communication, la photographie ou le graphisme sont en constante évolution. C’est dans l’instabilité qu’il vous sera demandé des compétences d’adaptabilité. En effet, se cramponner à un poste et faire la même chose pendant 15 ans n’est plus au goût du jour. Nous devons nous adapter aux nouvelles tendances qui modèlent nos métiers, se renouveler, compléter nos acquis et se remettre en question, sans cesse. Ce que l’on attend aujourd’hui, c’est de la curiosité, de l’engagement, et que vous alliez à la chasse à l’information par vous même (ou dans le jargon du marketing: faire de la veille). En bref, un diplôme est aujourd’hui une simple formalité. C’est beau, c’est joli sur un CV, mais ce n’est pas ce qui vous différenciera.
Nous ne disons pas que l’autodidaxie est LA solution à tout, qu’il faudra vous enfermer dans une grotte et vous suffire à vous-même, au contraire. Il vous faudra être investi et ne pas survoler les apprentissages. Vous allez également devoir vous donner deux fois plus qu’une personne qui aura appris ces compétences en formation. Mais vous l’aurez compris, la motivation est au coeur de l’apprentissage en autonomie.
L’autodidacte possède un profil adapté au monde d’aujourd’hui, voilà ce qui les valorisent.
Votre légitimité n’est peut être pas reconnu par le monde entier, et les regards dubitatifs qui vous seront adressés lorsque que vous répondrait « aucun » à « quel cursus as-tu suivi? » participeront parfois à votre découragement. Cependant, il ne faut pas pour autant les prendre en compte. Sortir des sentiers battus vous demandera d’emprunter d’autres chemins, souvent reculés et escarpés, qui requerront une agilité à savoir escalader, courir, tomber et vous relever au bord du vide. Mais ses sentiers vous porteront jusqu’au sommet, et le chemin emprunté par tout le monde et déjà tout tracé, ne continuera pas lorsque les obstacles se feront trop nombreux. La sécurité a des limites, passez au dessus. La passion qui vous anime finira par vous offrir d’excellents résultats et vous serez fière d’avoir investi votre temps.
Être autodidacte, c’est une liberté.
Anne Sophie Pic, seule femme chef triplement étoilée est à la tête de 6 restaurants, a apprit la majorité de son métier en autodidaxie. Elle nous offre ce magnifique témoignage « Etre autodidacte, c’est aussi une liberté. Je n’avais pas de tabou, je n’étais pas formatée, j’étais curieuse. Et je le suis toujours, éternellement en construction, à me remettre en question, à m’épanouir dans la créativité. Je ne suis jamais aussi pertinente que lorsqu’on me pousse dans mes retranchements ». C’est ce goût du challenge pour certain qui les poussent à se surpasser et apprendre par leurs propres moyens.
Pour vous donner une idée, Steve Jobs ou encore Xavier Niel ont réussi sans pour autant poursuivre leurs études de très longues années. Ils sont ce qu’on appelle des « Self-taught Men ». De quoi vous inspirer !
Chez Entrepreneurial People, nous comptons par dizaines les autodidactes, et nous les encourageons vivement à emprunter cette route et à s’ouvrir aux nombreuses opportunités qui s’offriront à eux. Ne vous sous-estimez pas.
